• J'ai déjà eu l'occasion de me déguiser plusieurs fois :

    - en clown rouge et vert, j'ai défilé 3 heures (en marchant et dansant)  dans le carnaval de Pointe-à-Pitre,

    - en fantôme à Lyon quand j'avais 15 ans: je voulais à tout prix faire comme les autres mais trop timide pour me montrer j'ai eu la bonne idée de choisir le fantôme. un simple drap troué, et une grosse chaine que ma maraine m'avait donné (celle qui servait à attacher l'une de ses vaches !) ... moment inoubliable parce que je me suis faites accostée par 2 motards ... des CRS !

    Ils m'ont retardé un bon moment avec leurs questions ( vous allez ou ... quel style de personnes il y aura... et pourquoi ce déguisement, et la chaîne, elle sert à quoi ? (Je la laissait traîner parce qu'elle était trop lourde à porter tout le temps !)

    Mais quelle idée aussi : le directeur de l'association ( d'origine américaine) où j'allais avait organisé cette soirée déguisée sur le theme de l'horreur alors que le mot Halloween n'existait pas encore dans notre vocabulaire en France.

    Nos deux CRS ne connaissaient que le Mardi Gras...Ils ont fini par comprendre quand j'ai soulevé mon drap en voyant mon minois angélique que j'avais rien de dangereux pas plus que le petit pirate qui m'accompagnait ( ma jeune soeur !)

    Heureusement à cette époque, on ne connaissait pas trop non plus le mot " attentat " sinon avec mon déguisement cette rencontre aurait pu tourner au cauchemar !

    Mais au fait : Je vous plais en sorcière ?

    " Abracadabra tout le bloggland Adely séduira !"


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  • Je croyais que je pouvais indéfiniment maîtriser mes pensées. J'avais tort : il y a un moment où l'esprit se relâche offrant une porte ouverte à l'intrusion soudaine d'images imprévisibles.

     Au début quand rien n'était très important entre lui et moi,  je pouvais penser de temps en temps à lui quand cela me plaisait, comme quand on lit un bouquin pour s'occuper un moment... Puis nos sentiments ont évolués, tout à changé.... Un jour j'ai écris le texte suivant.

     ...  « Je marche en réfléchissant à mes problèmes quotidiens tout en admirant la nature en plein éveil : la fougère qui déroule sa tige d'un vert si tendre que l'on a envie de la croquer, la procession d'un escadron de fourmis, le vol furtif d'un oiseau intrigué par ma présence...

    Et, soudain, au détour d'un chemin, au bord de ce ruisseau gazouillant, tu es là, me tenant la main. Je croise ton regard tendre qui m'éclabousse d'un rêve plein de sensualité.

    Mon cœur s'affole, des images de souvenirs vécus ou imaginés se superposent . J'étouffe de ce besoin de me jeter sur toi pour assouvir toutes mes faims.

    Faim de toi...

    Besoin de te toucher, de sentir ton corps chaud se presser contre moi...

    Besoin d'entendre ton rire, le son de ta voix...

    Besoin de fixer mon regard sur toi pour remplir ma tête de films où tu serais l'acteur principal...

    Besoin de te voir vivre avec tes amis pour étudier ton « vrai » toi...

    Besoin d'avoir mal quand je suis près de toi, torturée entre le remord d'avoir laissé mon cœur t'aimer à en souffrir et la peine que j'éprouve quand je constate que malgré nous nos projets ne se réalisent pas...

    J'avais laisser entrer de force , en moi, un fantôme de toi que je manipulais comme une marionnette au gré de ma fantaisie pour me distraire mais, à présent, c'est toi qui t'impose à mon esprit, me surprenant n'importe où quand je ne t'attendais pas ou quand mon esprit était déjà loin de toi.... »

    Pensée ...tu ne me donnes que du virtuel... mais ça fait du bien quand même ...


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  • Dans un petit village du Rhône, dans une petite école, dans la petite cour, il y avait un grand mur!

    Je me souviens de ce mur d'école primaire que j'aimais observer de près. Je le trouvais magnifique. tel un trésor digne de la caverne d'Ali Baba avec ses incrustations de gemmes qui, avec les rayons du soleil lançaient quelques reflets  irisés.

    C'était pas grave si je me retrouvais punie face à ce mur : c'était même un plaisir !  J'aurai pu rester des heures face à ce mur. J'avais déjà l'âme d'une artiste sans doute pour l'apprécier autant !

    Quelques années plus tard, en visite dans le village de mon enfance, je tiens à rendre visite à "mon mur".

    J'aurais jamais dû le faire... Face à lui,  je n'ai pas retrouvé l'enchantement d'antan. Certes c'était un bon mur ancien avec les jolies pierres dorées des Monts d'Or mais où étaient donc ces joyaux qui m'avaient éblouis ?

    Mon regard d'adulte les avait effacés de mon imagination. Je pleure encore au fond de mon coeur d'avoir perdu cette image enfantine.


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