• La petite Guenaelle âgée de 5 ans revient de l'école, s'approche de sa maman et lui demande :

    «  Je suis quelle couleur maman » ?

    La mère, un peu surprise réfléchit quelques secondes. « ça y est, le jour est arrivé hélas » se dit-elle.

    Elle décide de lui répondre tout simplement d'un air détaché .

    « Eh bien tu es noire ma puce » répond-elle en ce donnant un air fort surpris par cette question.

    La petite fille fronce les sourcils, elle paraît très fâchée et soudain elle rétorque :

    «  Mais non ! Moi je suis marron ! Et je suis pas comme Chaouki 

    La mère est bien embêtée car elle ne sait pas trop qu'elle tournure va prendre cette discussion mais elle doit résoudre ce problème de couleur.

    « Dis moi ma chérie , qui est Chaouki et pourquoi tu m'as posé cette question ?"

    « Eh bien c'est la maîtresse, elle dit qu'on est tous pareils.et elle dit que je suis comme Chaouki mais c'est pas vrai hein maman , lui il n'est pas comme moi ! »

    La maman regarde la photo de classe elle discute longuement avec sa fille et finit par comprendre certaines choses.

    Elle a compris que la maîtresse a essayé de faire comprendre aux enfants qu'ils étaient tous égaux malgrès des différences de tailles de couleurs, etc.

     Mais finalement la maîtresse n'a fait que pousser involontairement les enfants à ouvrir leur esprit sur leur différence et provocant ainsi un certain désarroi

    La petite fille apparemment refuse d'être comme quelqu'un d'autre et elle accepte facilement d'être « marron » mais d'une teinte plus foncée que son petit compagnon de jeu mais pas noire puisque dans son esprit il s'agit d'une autre couleur .

    La mère comprend ce que la maîtresse a voulu expliquer et comprends sa fille aussi : elle a le droit à « sa » différence !

    Elle lui explique donc que sa maîtresse a voulu dire que quelque soit sa différence (comme la couleur par exemple) une personne a les mêmes droits d'être aimée que les autres.

    La mère prends  une  palette de peinture gouache et fit des petits tas de couleurs différentes .

    palette de couleur

    Elle mélangea d'abord une couleur avec du blanc, tout ceci pour expliquer a sa fille d'une manière simple qu'il y a plusieurs nuances pour une même couleur suivant le mélange.

    Elle lui expliqua que son mélange a elle s'appelle : le métissage

    « Tu es une métisse ma fille et dans l'île de  tes grands parents on dit que tu es une belle chabine ! Et il y a bien longtemps les premiers parents de ton grand père venait d'Afrique "

    « Et Chaouki alors pourquoi il est moins marron ?»

    « Ton ami aussi a ses ancêtres en Afrique mais pas dans la même partie, il y a eu d'autres mélanges avec d'autres races ...

    ...tiens regarde cette fois on va mélanger le bleu et le rouge et on mélangera avec du blanc ...tu vois ça fait encore d'autres couleurs »...

     

    Puis la mère lui montre une carte géographique de notre terre.

    « Regarde ma chérie, tu vois dans tous ces pays, là en Afrique, là en Asie, ici au pôle Nord, et aussi là en dans les 2 amériques ...

    ...oui partout dans le monde,  il y a des gens de couleurs différentes et de partout c'est la même vie : il y a des parents et des enfants qui veulent vivre une vie heureuse sans problèmes avec les autres."

    Anissa métisse

     tibet 


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  • Je suis passionnée par les recherches sur les dragons et récemment j'ai vu un document sur des recherches a propos de créatures qui sembleraient être les fameux dragons qui semblaient jusqu'à présent être plus une créature de légende, de contes fantastiques...

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  • Par hasard j'ai découvert quelques poèmes antiques et je constate que de tout temps, il y aura toujours des  hommes qui ont une certaine vision de "l'amour" plutôt déprimante et que certaines pratiques restent toujours un sujet de polémique !

    Agathias le Scholastique, (*)

     Un homme désabusé [1]

    Où donc chasser l'amour ? Allons, dites-le moi !

    La courtisane et sa soif de l'or me dégoûtent.

    Fréquenter une vierge aboutit à la loi,

    Au triste mariage avec ce qu'il en coûte :

    La chaîne conjugale : ennui, monotonie !

    L'adultère est nocif : l'amour y est absent

    Comme dans le désir criminel des gamins [2].

    Une veuve, voyons : si elle est vicieuse,

    Elle choisit sans but, bref, c'est une putain !

    Et si elle est honnête, elle aura, c'est certain,

    D'insondables remords et vivra malheureuse.

    Goûter à une esclave ? Alors, il faut t'attendre

    À devenir esclave : humiliation !

    Mais Diogène a trouvé la vraie solution !

    Pour le Cynique, c'est la meilleure à tout prendre :

    Il suffit d'une main, oui, d'une main bien tendre... [3]

    [1] Cette épigramme est très nettement inspirée d'une pièce composée par Posidippe (Anth. Pal., IX, 359).
    [2] Pour la première fois dans nos épigrammes, nous assistons à une réprobation sans appel des amours garçonnières : le Code Justinien les avait en effet officiellement criminalisées.
    [3] Allusion à la pratique de la masturbation très pratiquée par Diogène et les Cyniques.

    (*)Agathias le Scholastique (Scholasticus) est un poete et historien grec au siècle de Justinien (VI° siècle après J.C.)

     


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